Videoscribe et After effects sont deux logiciels d’animation que l’agence utilise pour développer ses vidéos dessinées storytelling. Avec des différences nettes dans le type d’animations proposées, et de facto une tarification différente.
Le point sur nos deux logiciels chouchous pour créer des animations storytelling
Videoscribe, à l’agence, on adore sa simplicité… C’est un logiciel d’animation « tableau blanc » ou « whiteboard animation » dans la langue de Shakespeare. Imaginez la main d’un illustrateur en train de dessiner sur un paperboard en train d’être filmée… On suit le tracé de son crayon jusqu’à découvrir ce qu’il a en tête, avec la révélation de la scène finale. C’est ce qu’on appelle une animation whiteboard, videotelling, videoscribing, storytelling, etcetering 🙂 …
A l’origine, nous aussi nous filmions notre illustrateur préféré en train de dessiner sur un tableau blanc. Ensuite les prises étaient nettoyées, puis accélérées… Un travail certes un peu fastidieux car l’illustrateur doit dessiner à main levée, mais dont l’approche artisanale faisait toute la beauté… Sauf quand on nous demandait de modifier une scène, qu’on ne pouvait pas reproduire à l’identique. Quand on a commencé à travailler avec Videoscribe, on a réalisé qu’on pouvait faire des animations équivalentes, en allant plus vite… Et quand on vend de la prestation de service, le temps, c’est de la compétitivité !
Pourquoi on aime Videoscribe ? D’abord parce on peut choisir sa main (et un bout de son avant-bras) dans une bibliothèque d’images. Exit les problèmes d’avant-bras trop poilus, d’ongles rongés… et autres petits défauts qu’on pardonne d’autant plus facilement qu’on n’a pas à les admirer en gros plan… On choisit son crayon (feutre, stylo, pinceau …). On peut même charger une photo perso si on ne trouve pas son bonheur dans la bibliothèque.
Ensuite, on peut jouer avec la main de l’illustrateur, on peut le faire dessiner, écrire du texte, apporter un élément et même gommer, ce qui peut s’avérer très pratique pour illustrer un changement.
Les éléments apparaissent de manière simple : soit ils apparaissent en popup ou de manière « glissée » depuis un bord de l’écran. Autrement dit, les animations sont axées sur l’apparition des éléments et non sur leur modification. Une fois que les images sont mises en place, elles ne bougent plus et restent à l’écran (on ne peut pas les faire disparaître, il faut déplacer la caméra pour repartir d’un écran vierge). Cela pourrait être considéré comme un petit défaut, mais cela permet aussi de construire des scénarios avec un dézoom final qui cartographie l’ensemble des planches. Et ça, c’est plutôt sympa.
Enfin, si on veut être honnête, on regrette que le logiciel n’ait pas de timeline, cela simplifierait grandement l’exercice de synchronisation avec la voix parlée. Monsieur Sparkol, si tu nous lis…
Videoscribe permet de produire 80 % des vidéos dessinées en whiteboard : tout l’intérêt du whiteboard résidant dans la découverte finale du dessin, les animations simples proposées par le logiciel sont généralement suffisantes.
After effects, le logiciel à tout faire de l’animation
Il arrive de plus en plus fréquemment que nos clients aient envie d’un petit plus animé : un morphing de leur logo ou une animation plus complexe que ne permet pas Videoscribe. Dans ce cas, il faut faire appel au logiciel After effects de la suite Adobe.
À l’agence, chaque motion designer a été formé sur After effects, un logiciel pour animer, modifier et composer des données multimédia en 2D (ou en 3D). Dans le petit monde du motion design et de l’animation vidéo, Adobe After Effects est « Le » logiciel de référence en matière d’animation. Complet et très efficace, il permet de laisser libre-cours à sa créativité.
Styles de calques, arrivée des titres, transition, morphing, animation des textes, gestion des vitesses, des trajectoires, déformations, flous… c’est l’as de la transformation et de l’animation, il sait tout faire. C’est pour ça qu’on l’aime et aussi pour sa variété de plugin et les ressources de tutos en ligne, de quoi imaginer et progresser sans limite !
Nous l’utilisons soit en complément de Videoscribe, en reprise de certaines scènes de vidéos storytelling qui nécessitent d’animer des éléments, soit seul pour des vidéos dessinées en motion design.